« J’aimerais plus de collectif. C’est comme cela qu’on lutterait contre l’individualisme : en pensant le monde de demain ensemble », entame Gabrielle Vande Wal au moment de ponctuer son deuxième Camp Climat Camp Climat
Camp climat
camp climat .

Organisés par le CNCD-11.11.11 pour éveiller les jeunes aux enjeux de la solidarité internationale, ces quelques jours en période estivale sont un moment propice pour réfléchir au monde qu’ils et elles veulent construire. « On a creusé les questions qui me trottaient dans la tête, raconte la jeune bruxelloise de 18 ans. Les activités ne nous apportent pas seulement des informations, mais aussi des pistes d’action ». Pour Gabrielle d’ailleurs, la mise en mouvement est essentielle. « Face à l’actualité, ne pas agir, c’est très déprimant. Et puis, je trouve que c’est un peu une obligation en tant que citoyen·nes », commente-t-elle. « Mon engagement passe par le fait de m’informer et de discuter avec d’autres pour faire avancer ma réflexion, poursuit-elle. L’échange est un moyen de lutte ! » Il passe aussi par la participation aux mobilisations citoyennes ou encore par son implication dans l’ONG DBA, pour laquelle elle encadre des séjours à l’étranger pour d’autres jeunes.

« A l’école, on apprend l’histoire pour ne pas la répéter et dans le monde actuel, j’ai l’impression qu’on l’oublie », confie Gabrielle, qui ajoute être « effrayée par la montée de l’extrême droite et la piètre qualité de l’accueil des personnes migrantes ». Au contraire, elle « rêve d’un monde plus égalitaire et plus juste. Un monde qui respecte les droits humains ».